Philippines : la First Cagayan
Avec son statut un peu particulier, la Cagayan Special Economic Zone Authority est dans une zone aéroportuaire au fonctionnement propre, même si elle dépend du gouvernement philippin. Dans cette zone économique semi-indépendante, on trouvera la First Cagayan, l’autorité en charge de réguler les opérateurs en ligne. En tant que joueur français, vous ne verrez pas ce logo en pied de page de vos casinos préférés puisque la First Cagayan n’accorde pas de licence d’exploitation aux établissements proposant leurs services aux joueurs français.
Les critères de sélection de la First Cagayan
Comme beaucoup d’autorités de licences, la commission philippine délivre des licences concernant des opérateurs proposant des services tels que tous les jeux casino, les paris sportifs, le bingo et les cartes à gratter. Les exigences sont nombreuses et visent à protéger au maximum les joueurs en plus de crédibiliser l’opérateur qui l’obtient. L’établissement prétendant devra s’acquitter du prix de la licence dont le montant varie en fonction de l’activité proposée et des options de remboursement en cas de candidatures refusée.
Pour construire un dossier de candidature, l’opérateur devra prouver la faisabilité de son projet, les études de marché, les aspects techniques, financiers, marketing et managériaux seront passés en revue par les membres de la commission asiatique. Les informations concernant les dirigeants sont demandées ainsi que les demandes de permis de travail pour les travailleurs expatriés, des références pour vérifier les informations fournies. Les instructions précisent aussi l’importance des certificats, diplômes et autres documents attestant de compétences visant à assurer le succès de l’entreprise. Cette liste non-exhaustive de critères est très longue et on comprend pourquoi la licence First Cagayan est un gage de qualité pour les établissements réussissant à l’obtenir. La sécurité est de mise.
First Cagayan, peu connue en Europe
Même si la commission asiatique s’est récemment conformée aux standards de l’eCOGRA, elle n’est pas pour autant la plus connue ni la plus sollicitée en Europe. En effet, elle accorde plus d’importance au marché asiatique du jeu en ligne. Aussi performante soit la First Cagayan, elle est peu développée à l’international et ne correspond pas aux exigences de la loi française pour la voir s’implanter sur notre marché de jeu en ligne. De plus, moins intéressante au niveau fiscal que ses collègues américaines ou européennes, la commission philippine n’est pas le premier choix des opérateurs étrangers recherchant une licence sérieuse à moindre prix. Aussi, les informations ne sont pas transparentes au niveau de la gestion des plaintes de joueurs à propos d’un opérateur. La réputation très positive de la First Cagayan est contrastée par l’opacité des actualités de cette commission. Cependant, étant très orientée vers le marché asiatique, les différences culturelles expliquent peut-être ce « secret ». Quoi qu’il en soit, même si c’est un acteur non négligeable de la sphère du jeu en ligne, la First Cagayan ne fera pas son apparition sur la zone européenne de sitôt.
Vous souhaitez en apprendre plus sur les licences délivrées par d’autres pays ?
Découvrez les articles suivants :